1914-1918 : la vie au front et à l’arrière – Vendredi 14 décembre

Les Amis du Val de Thônes vous invitent à leur prochaine causerie, qui aura lieu le vendredi 14 décembre 2018 à 20h00 au 1 rue Blanche à Thônes, dans la salle des « 2 Lachats » située au-dessus de leur local d’exposition.

Elle sera animée par Jean-Philippe Chesney  qui présentera un film inédit « 1914-1918 : la vie au front et à l’arrière ». Nous clôturons ainsi cette année du 100e anniversaire de la fin de ce conflit.

Ce film amateur retrace la vie d’une famille :

4 frères : 1 seul survivant. En 1918, Joseph Chesney revient du front avec 300 lettres. Cent ans plus tard, ses descendants en ont fait un film. C’est l’histoire tragique des fantassins qui est relatée : au cœur de la bataille, au fond d’une tranchée, avec la peur omniprésente. A l’arrière, en montagne, à Sallanches : c’est l’urgence. Les hommes et les chevaux partis, les anciens et les femmes se démènent.

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Quatre frères émigrés aux États-Unis confrontés à la guerre de 1914-1918

Quatre frères Gaillard-Liaudon, natifs du Grand-Bornand et émigrés aux États-Unis, ont été mobilisés en 1914. Ils ont suivi quatre chemins différents, et à la fin de la guerre, un seul a repris sa vie d’avant-guerre : celle d’un émigré français à New York.

Lorsque la guerre éclate le 1er août 1914, tous les hommes âges de 20 à 48 ans sont mobilisables, y compris ceux qui ont émigré au-delà des mers. Au début du XXe siècle, quelques Bornandins (une dizaine) ont rejoint les États-Unis. Les routes migratoires ont changé par rapport au XIXe siècle : ils s’établissent désormais à New York alors en pleine croissance ou en Californie. C’est le cas de quatre frères Gaillard-Liaudon, nés au Grand Bornand entre 1877 et 1886, et émigrés entre 1905 et 1908.
Ce sont les enfants de François Gaillard-Liaudon (1848-1927) et de Marie Perrillat-Bottonet (1852-1898). Une famille particulièrement nombreuse composée de quinze enfants dont onze parvenus à l’âge adulte (5 garçons et 6 filles). Cette famille possède une propriété réduite (l’Envers des Poches) et l’été, exploite un alpage à la Duche. À la mort de leur mère, les cinq plus jeunes enfants ont moins de douze ans.

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Le parcours d’une famille haut-savoyarde durant la 1ère guerre mondiale

Les Amis du Val de Thônes proposent une causerie ouverte au public, entrée libre, le vendredi 5 décembre 2014, 20h30, salle des fêtes de Thônes, sur le thème :

« Le parcours d’une famille haut-savoyarde durant la 1ère guerre mondiale »

Par Jean-Philippe Cheney, membres des Amis du Val de Thônes.

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La Grande Guerre en six questions

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Monument aux morts de Thônes (Photographie J.-P. Chesney)

C’était il y a un siècle, l’année 1914 s’inscrivait en lettres de sang.
Les trois premiers mois de cette guerre, débutée le 1er août, ont également été les plus meurtriers. Entre le 9 août 1914 et le 11 novembre de la même année, 124 enfants de la vallée sont tombés quelque part en Alsace (en août), dans les Vosges (fin août et début septembre) ou dans la Somme (septembre et octobre). En novembre 1914, la guerre commence à s’inscrire dans la durée. L’occasion de s’interroger sur l’état d’esprit de nos compatriotes en novembre 1914.

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Les Poilus ne sont pas rentrés chez eux en novembre 1918

Le 11 novembre 1918 marque la fin d’une tragédie. Rares sont aujourd’hui les personnes à se rappeler cet évènement majeur.
Henriette Binvignat, la doyenne des Clefs née le 6 décembre 1911, est l’une d’elles. Lors de son centenaire en 2011, elle évoquait encore cette journée qui l’a tant marquée :

J’avais presque 7 ans et j’habitais avec ma mère au Cropt, dans la ferme à côté de la chapelle (aujourd’hui le restaurant « Le chalet d’en ô »). En début d’après-midi, les gendarmes de Thônes sont passés en vélo, ils ont crié à ma mère que c’était la fin de la guerre, qu’il fallait faire sonner les cloches de la chapelle. Ils sont allés jusqu’au Bouchet annoncer la bonne nouvelle. Et lorsqu’ils sont repassés au Cropt, la nuit était presque tombée, ils ont été surpris que les cloches ne sonnent plus. Ils nous ont dit qu’il fallait encore les faire sonner. Mon grand père faisait du bois au-dessus du village avec de nombreux voisins. Lorsqu’ils ont entendu les cloches, ils ont tout de suite compris et ont posé les outils. Certains, comme mon futur mari qui avait alors 17 ans sont descendus à Thônes. Il parait qu’il y avait une de ces foires…

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