Sortie annuelle – Le Faucigny, de Bonneville au plateau d’Assy

Les Amis du Val de Thônes vous invitent à leur sortie annuelle le samedi 9 septembre 2023.

Au programme cette année : Le Faucigny, de Bonneville au plateau d’Assy

Bonneville
Ancienne capitale des Sires de Faucigny, Bonneville est dominée par son château du 13e siècle. Magnifique exemple de « carré savoyard », la cour intérieure et les 2 tours sont devenues accessibles au public.
Le bourg, récemment mis en valeur, mérite aussi le détour.

Notre-Dame-de-Toute-Grâce, au plateau d’Assy
Cette église de l’architecte savoyard Novarina (évocation d’un chalet !) est l’un des édifices majeurs du renouveau de l’art sacré au 20e siècle : en route pour admirer les œuvres de Fernand Léger, Henri Matisse, Marc Chagall, …
Elle se situe dans un paysage magnifique que Robert Moutard nous présentera.

Tous les membres des AVT sont invités à participer à cette journée, ainsi que leur famille, leurs amis et connaissances. 

  • Pour les membres des Amis du Val de Thônes et leur conjoint, la participation est de 60 € par personne.
  • Pour les autres membres de la famille ou les amis, la participation est de 70 € par personne.

Cette participation comprend la totalité des prestations : autocar, repas, visites.

Suivez ce lien pour le Détail du programme et le bulletin d’inscription

Le bulletin d’inscription est à retourner avec le paiement avant le 3 septembre 2023.

Faites-le savoir autour de vous ; invitez des membres de votre famille ou de vos amis à nous accompagner.
Pour la réussite de cette journée, nous vous espérons nombreux.

La sorcellerie en Savoie (du XVe au XVIIIe siècle)

Les Amis du Val de Thônes vous invitent à leur prochaine causerie, qui aura lieu le vendredi 3 février 2023 à 20h00 dans la salle des 2 Lachat située au-dessus de leur local d’exposition, au 1 rue Blanche à Thônes.

Dernière minute : Suite à des problèmes techniques dans le bâtiment, la conférence aura lieu à l’espace Coeur des Vallées, 2 Rue du Pré de Foire à Thônes.

Elle sera animée par Hervé LALY, professeur agrégé, docteur en histoire moderne, chercheur associé au laboratoire LLSETI de l’université Savoie Mont Blanc, et aura pour thème :

La sorcellerie en Savoie (XVe– XVIIIe siècles)

La Savoie et ses montagnes sont considérées comme une terre à sorciers dont les sortilèges auraient duré jusqu’en plein XVIIIe siècle, alors que le royaume de France voisin a depuis longtemps abandonné cette incrimination. Comment expliquer ce paradoxe ?

Sorcières condamnées au bûcher (Wikipedia)

Entrée libre, invitez vos amis et connaissances, ils seront les bienvenus !

Sortie annuelle – Chambéry, ville de pierre et de fer

C’est avec un grand plaisir que les Amis du Val de Thônes renouent avec la traditionnelle sortie annuelle. L’édition 2022 aura lieu le samedi 10 septembre 2022.

Au programme cette année Chambéry – ville de pierre, avec une visite du château de la maison de Savoie et de la vieille ville et Chambéry – ville de fer, avec la visite de la plus grande rotonde ferroviaire jamais construite en France.

Tous les membres des AVT sont invités à y participer, ainsi que leur famille, leurs amis et connaissances. 

  • Pour les membres des Amis du Val de Thônes et leur conjoint, la participation est de 65 € par personne. (Tarif dégressif pour les enfants de moins de 15 ans).
  • Pour les autres membres de la famille ou les amis, la participation est de 72 € par personne.

Suivez ce lien pour le Détail du programme et le bulletin d’inscription

Le bulletin d’inscription est à retourner avec le paiement avant le 20 août 2022 27 août 2022.

Faites-le savoir autour de vous !


Quand les Savoyards dominaient l’Angleterre – vendredi 6 décembre 2019

Les Amis du Val de Thônes vous invitent à leur prochaine causerie, qui aura lieu le vendredi 6 décembre 2019 à 20h00 au 1 rue Blanche à Thônes, dans la salle des « 2 Lachats » située au-dessus de leur local d’exposition.

Elle sera animée par Christian Regat, historien et spécialiste des Pays de Savoie et aura pour thème « Quand les Savoyards dominaient l’Angleterre ».

Continuer la lecture de « Quand les Savoyards dominaient l’Angleterre – vendredi 6 décembre 2019 »

Le premier apogée du duché de Savoie au XVe siècle – Vendredi 22 mars

Les Amis du Val de Thônes vous invitent à leur prochaine causerie, qui aura lieu le vendredi 22 mars 2019 à 20h00 au 1 rue Blanche à Thônes, dans la salle des « 2 Lachats » située au-dessus de leur local d’exposition.

Elle sera animée par Gilles Carrier-Dalbion, Membre de l’Académie Florimontane et aura pour thème « Le premier apogée du duché de Savoie au XVe siècle, sous le règne d’Amédée VIII« . Continuer la lecture de « Le premier apogée du duché de Savoie au XVe siècle – Vendredi 22 mars »

Histoire(s) de la Savoie au XXe siècle

Les Amis du Val de Thônes vous invitent à leur prochaine causerie, qui aura lieu le vendredi 1er décembre 2017 à 20h00 au 1 rue Blanche à Thônes dans la salle des « 2 Lachat » située au-dessus de leur local d’expositions.
Elle aura pour thème : « Histoire(s) de la Savoie au XXe siècle » et sera assurée par Esther Deloche, Docteur en histoire et membre des Amis du Val de Thônes.

Continuer la lecture de « Histoire(s) de la Savoie au XXe siècle »

Charles-Félix, le « bien aimé »

Les Amis du Val de Thônes vous proposent une causerie ouverte au public, entrée libre, le vendredi 4 décembre 2015, 20h30, salle des fêtes de Thônes :

Charles-Félix le « bien aimé », le plus savoyard des rois de Piémont-Sardaigne

par Jean-Henri Viallet, vice-président de l’Académie florimontane. Continuer la lecture de « Charles-Félix, le « bien aimé » »

Les Anglais et la Savoie

Les Amis du Val de Thônes vous proposent une causerie ouverte au public, entrée libre, le vendredi 13 juin 2014, 20h30, salle des fêtes de Thônes :

« Les Anglais et la Savoie,
histoire des relations entre ces deux états du XIIIe siècle à nos jours »

Par Yves Connac, membre de l’Académie florimontane, conférencier de la Caisse Nationale des Monuments Historiques et des Sites. Continuer la lecture de « Les Anglais et la Savoie »

De Halloween à Chalende : traditions d’hier et d’aujourd’hui…

Voici peu, de petites sorcières et autres fantômes sont venus quémander bonbons et friandises à la nuit tombée et nous ont gratifiés d’un « Que la chance soit avec vous », lorsque notre générosité les a satisfaits. Ouf, nous avons échappé au mauvais sort jeté ! Réminiscence de traditions celtes, cet Halloween médiatique et commercial nous est venu d’Amérique, tout comme le Père Noël de Coca-Cola après la seconde Guerre mondiale. Remontons le temps.
Les Celtes faisaient commencer leur année à Samain, le premier novembre, notre Toussaint. Ce que rappellent Halloween, All Hallows Eve qui signifie the eve of All Saints’ Day en anglais contemporain soit « la veille de la Toussaint », et le « Jour des Morts » ou les « Défunts » dans nos calendriers d’aujourd’hui. Au solstice d’hiver, les Celtes célébraient Aguianeu, quelque peu abusivement traduit par : « An gui l’an neuf ». Ce jour-là, les druides coupaient le gui dans les chênes rouvres avec une serpe d’or. Nous savons tous que Noël est venu se substituer à toutes ces antiques croyances païennes et que seul le sapin de Noël demeure en vestige d’une tradition germano-scandinave lentement christianisée tout au long du Moyen-Âge et généralisée à la fin du XVIIIe siècle.

Quid de Chalende ? Ce mot qui signifie Noël, vient du latin calendae qui indiquait le premier jour du mois dans le calendrier romain. C’était le jour où se réglaient les dettes, les affaires en cours. Ainsi vouloir les régler aux calendes grecques signifiait ne jamais le faire, puisque les calendes Grecques n’ont pas existé ! Chalende fut donné au premier jour de l’année qui varia beaucoup au fil du temps. L’année n’a pas toujours commencé le 1er janvier. Selon les régions, on commençait plutôt à Noël ou plutôt à Pâques. Dans les États de Savoie même, si le sud de la Province commençait plutôt à Noël, comme la région de Lyon, le Chablais, le Pays de Vaud, le Val d’Aoste, le Piémont préféraient Pâques.

Chalende, Chalande, est aussi un nom de famille. Le Dictionnaire des noms de famille de Savoie, de Robert Gabion, précise que cela signifie Noël, en Savoie du nord et Suisse Romande. Si le nom de famille se situe bien dans cette région, le nom de la fête de Noël en dérivé de Chalende est plus largement répandu, jusqu’à la limite sud de l’aire du francoprovençal, le pays de La Mure, où il côtoie Noyé pour Noël qui lui vient du latin natalis = natal, fête de la naissance du Christ, le 25 décembre.

Je dois à Lina Coudray, professeur émérite et membre des Amis du Val de Thônes, les différentes prononciations de Chalende, écrites ici avec la graphie de Conflans qui souligne la syllabe tonique. Mais seule l’oralité donnera le son exact !
Ainsi, suivant le lieu, la règle donne :

  • Pour le ch français : s – sh – ts – st
  • an, en, se prononcent parfois comme en français mais le plus souvent en ‘en – in – ïn – ein

Petit tour de Savoie :

  • S – Salendè : Tignes
  • Sh – prononcer comme th en anglais dans thing, langue contre les incisives :
    • Shalendè Thônes, Annecy, Leschaux, La Balme de Sillingy …
    • Shalandè : Entremont en Chartreuse, les pays de La Mure (où shalanda, shalandè voisinent avec noyé)
    • Shalïndè : Macôt,
  • Ts – Tsalendè : Moûtiers, les Allues (Tarentaise)
    • Tsalïndè : Montvalesan, Peisey
    • Tsaleindè : Evolène
    • Tsalendrè : La Mure
  • St – Stalendè : Albertville, Marthod, Val d’Arly

Noël, quelle que soit la façon de le dire, c’est aussi le temps des agapes. Jadis on cuisait du pain plus blanc qu’à l’ordinaire, les épognes doraient après la grande fournée et on faisait les douceurs traditionnelles en blanc et or : gâteau de Savoie et œufs à la neige. Aujourd’hui encore, manquer à la tradition des rissoles serait faillir ! Oublier le cardon aussi ! Et la bûche ! Et les oranges et le chocolat ! Souvent plusieurs desserts et les bonnes bouteilles gardées pour la circonstance, jusqu’à l’Epiphanie qui clôturera ce temps de bombance avec les galettes des Rois, à la frangipane, comme à Paris, ou avec une couronne aux fruits confits, comme en Provence. La gastronomie locale chante comme notre patois, en francoprovençal.

Joyeux Noël à tous.

Monique Fillion

Si vous souhaitez respecter la tradition de Noël, retrouvez la recette des rissoles en images

Pour en savoir plus sur la cuisine de fête en val de Thônes, reportez-vous à notre publication :
N°22 : Cuisines et Recettes du Pays de Thônes

Les Poilus ne sont pas rentrés chez eux en novembre 1918

Le 11 novembre 1918 marque la fin d’une tragédie. Rares sont aujourd’hui les personnes à se rappeler cet évènement majeur.
Henriette Binvignat, la doyenne des Clefs née le 6 décembre 1911, est l’une d’elles. Lors de son centenaire en 2011, elle évoquait encore cette journée qui l’a tant marquée :

J’avais presque 7 ans et j’habitais avec ma mère au Cropt, dans la ferme à côté de la chapelle (aujourd’hui le restaurant « Le chalet d’en ô »). En début d’après-midi, les gendarmes de Thônes sont passés en vélo, ils ont crié à ma mère que c’était la fin de la guerre, qu’il fallait faire sonner les cloches de la chapelle. Ils sont allés jusqu’au Bouchet annoncer la bonne nouvelle. Et lorsqu’ils sont repassés au Cropt, la nuit était presque tombée, ils ont été surpris que les cloches ne sonnent plus. Ils nous ont dit qu’il fallait encore les faire sonner. Mon grand père faisait du bois au-dessus du village avec de nombreux voisins. Lorsqu’ils ont entendu les cloches, ils ont tout de suite compris et ont posé les outils. Certains, comme mon futur mari qui avait alors 17 ans sont descendus à Thônes. Il parait qu’il y avait une de ces foires…

L’armistice n’est pas la fin de la guerre

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Le 230° RI d’Annecy, constitué en majorité de Haut-Savoyards, a perdu 1.392 hommes durant la guerre

L’armistice, s’il signifie la fin des combats, ne signifie pas la fin de la guerre. Et les soldats ne sont pas rentrés. L’un de ces poilus est en permission chez lui, au Reposoir, le 11 novembre. A son compagnon de tranchée habitant Sallanches, il écrit qu’il est reparti le 17 novembre mais que cette fois-ci, cela ne lui a rien fait parce qu’il était sûr de rentrer. Dans sa lettre suivante, pour Noël 1918, il raconte qu’en un mois, il a marché plus de 200 km. Il faut bien occuper les hommes alors que les combats sont terminés.
Épisode encore peu connu de la guerre de 1914-1918, les hommes après le 11 novembre, sont retournés en caserne, tout en respectant une discipline militaire stricte. L’un de ces soldats, habitant Pontarlier, croise l’un de ses officiers à la fin du mois de novembre et lui dit « Mon capitaine, si nous avons gagné la guerre, ce n’est pas grâce à vous ». La logique militaire est implacable : conseil de guerre, condamnation à mort. Dans sa lettre, retrouvée à Pontarlier en 1998, le soldat écrivait à ses camarades et reconnaissait « que cette fois-ci, je suis vraiment dans de sales draps ». Mais on ne sait pas si la sentence a été exécutée.
Même les prisonniers, très nombreux durant cette guerre, une fois libérés n’ont pas été démobilisés. Rentrés pour la plupart en décembre 1918, après pour certains 4 ans de détention, ils ont pu profiter d’un mois de permission dans leur famille. Jean Perrillat-Boiteux du Grand-Bornand (captif du 18 juillet 1915 au 20 décembre 1918) a été nommé à partir du mois de mars 1919, garde-frontière à Annemasse. D’autres ont tout simplement regagné leur caserne. Le 230e RI d’Annecy, a effectué une longue série de marche durant trois semaines (25 novembre-14 décembre). Il a ensuite gagné l’Alsace nouvellement libérée et surveillé la frontière suisse.

Les derniers Poilus sont rentrés en octobre 1919

Il existe plusieurs raisons sur le fait que les soldats sont restés mobilisés. La première est qu’il était difficile de rendre immédiatement à la vie civile 9 millions de soldats. Si cela était encore possible dans le monde rural (près de la moitié des Poilus sont des cultivateurs), c’était beaucoup plus difficile pour l’industrie d’intégrer tous ces travailleurs. De plus, les politiciens français ont vu avec inquiétude les mouvements sociaux et révolutionnaires dans les pays vaincus (Hongrie, Bavière, Berlin…) animés en grande partie par les soldats démobilisés.
Mais la raison principale est le fait que la France considérait que la paix avec l’Allemagne n’était pas signée. En guise de pression, elle a conservé ses troupes mobilisées durant les négociations qui ont abouti au traité de Versailles en juin 1919. La plupart des soldats ont été rendus à la vie civile après cette date. La démobilisation était progressive et s’effectuait en fonction de la classe. Le lieutenant colonel Lourdel qui dirigeait depuis 1917 le 230e Régiment d’Infanterie d’Annecy, dans l’historique du bataillon, exprime « un regret souvent formulé pendant les derniers mois du régiment. Malgré la joie infinie du retour au foyer, il y eut quelque chose de fastidieux et d’un peu irritant dans ces démobilisations partielles où, par petits paquets anonymes, les soldats partaient perdus au milieu du train-train de chaque jour »[1].

Les derniers ont regagné leur foyer en septembre et octobre 1919, soit plus de dix mois après la fin des combats et plus de cinq ans après le début du conflit. Les derniers démobilisés étaient également les plus jeunes (classes de 1910 à 1917), et pour le vingtième anniversaire (septembre 1939) de leur retour à la vie civile, ils ont connu une nouvelle mobilisation. Rappelés sous les drapeaux pour une nouvelle guerre contre l’Allemagne, avec certainement pour beaucoup d’entre eux, le sentiment que celle que l’on avait nommée «la der des der» avec le sacrifice d’une partie de leur jeunesse et la mort de tant de leurs camarades, n’avait finalement servi à rien.

Un parcours particulier : Edouard Pochat-Cottilloux

Edouard Pochat-Cottilloux, né le 12 décembre 1896, est l’un des fondateurs de la Résistance dans la Vallée de Thônes durant la seconde guerre mondiale[2]. Il s’est vu attribuer la Médaille de la Résistance en 1946 puis, en 1949, la Croix de guerre 39-45 avec étoile de bronze. Sa citation à l’ordre du régiment le 1er octobre 1949 précise « par son activité, son influence morale et son patriotisme a su conserver, toute sa valeur à l’esprit de résistance de cette vallée. A donné à la Résistance avec son temps toutes les vertus solides des populations savoyardes. Patriote ardent restera comme un modèle de chef résistant ».

Comme tous les hommes de sa génération, Edouard Pochat est un ancien de la guerre de 14. Il est incorporé au 14e Bataillon de Chasseurs à l’âge de 18 ans, le 18 avril 1915. Après 6 mois de formation, il gagne le front le 20 octobre 1915. Il est blessé le 24 août 1917 en Alsace par « graves blessures à la cuisse droite par éclats d’obus et de torpilles à gauche de l’Hartmann, ravin de Lyberbock »[3]. En septembre 1918, il se porte volontaire pour l’expédition de Mourmansk, au nord de la Russie où les Alliés combattent les forces bolcheviques.

E. Pochat, corps exp. 1918 bis
Septembre 1918 – Le corps expéditionnaire franco-britannique à son départ pour Mourmansk. Edouard Pochat-Cottilloux est debout, le premier à gauche

Le 5 mars 1919, il est cité à l’ordre du régiment pour avoir « pris part à l’opération sur Seghedja (Russie du Nord). Après avoir énergiquement supporté une marche de plus de 150 km par plus de 30 degrés de froid, se sont distingués par leur brillante conduite le jour de l’attaque le lendemain ont contribué dans une large part à repousser une forte contre attaque de l’ennemi après un combat de 12 heures. Malgré la fatigue et le froid ont occupé la position pendant huit jours jusqu’à l’ordre de relève ». Il reçoit pour cet acte de bravoure la croix de guerre, étoile de bronze. Sa campagne de Russie se termine le 16 juin 1919 et il peut regagner le Grand-Bornand après sa démobilisation, survenue le 8 octobre 1919.

Jean-Philippe Chesney

Sources et notes
[1] Lieutenant Colonel LOURDEL, Grande Guerre 1914-1918 Historique du 230e R.I, Annecy, p. 34.
[2] La vallée de Thônes et Glières, N° 9-10, Amis du Val de Thônes, p. 33-34.
[3] Archives départementales de Haute-Savoie, 1R 826, registre militaire, classe 1916.


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