Souvenirs d’un corbillard chouchouté par ses concitoyens

En 1962, Eugène VULLIET, fabriquant des cercueils comme quelques collègues menuisiers, investit dans l’achat d’un véhicule corbillard motorisé et monte sa société de pompes funèbres. C’est la fin d’une époque.

Jadis les enterrements avaient lieu dans l’église pour les officiers du culte, et dans le cimetière entourant l’église pour les paroissiens. A partir de 1794, des règles d’hygiène ayant été instituées, un cimetière séparé fut construit à l’arrière de la rue des Clefs, et la première personne qui y fut inhumée s’appelait Etiennette SONNIER née GOLLIET. Le transport se faisait à bout de bras depuis l’église, puis vint l’utilisation du char à bras jusqu’à ce que le corbillard tiré par un cheval ne débarque en guise de modernité. Le dernier « pilote » fut Alexandre FAVRE, dit Sandre CROZET.

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Ces prédateurs qui nous faisaient trembler autrefois : Ours, Loups, Aigles

Montreurs d’ours dans la cour du Collège de Thônes en 1897, Collection AVT.

La présence de ces grands animaux a longtemps posé des problèmes dans nos vallées. L’ours a survécu en Savoie assez tardivement, malgré de nombreuses battues. Il est vrai que l’hiver on l’oubliait un peu, à cause de son hibernation. Nos grandes forêts escarpées étaient des refuges bienvenus pour ces plantigrades. De nombreuses « tannes » leur procuraient des logements assez discrets. L’administration offrait une prime pour chaque bête abattue.

 

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Le patronyme FAVRE en Pays de Thônes et les FAVRE-MARINET

Cliquez-ici pour lire l’article de Philippe Saliger-Hudry, qui nous présente les différentes branches du patronyme FAVRE dans le Pays de Thônes.

Michel Favre-Marinet nous fait l’honneur de partager avec nous ses recherches sur le patronyme FAVRE-MARINET, dont il nous explique la formation et les origines à Saint-Jean-de-Sixt au XVIIIe siècle : cliquez-ici pour lire l’article

1914-1918 : la vie au front et à l’arrière – Vendredi 14 décembre

Les Amis du Val de Thônes vous invitent à leur prochaine causerie, qui aura lieu le vendredi 14 décembre 2018 à 20h00 au 1 rue Blanche à Thônes, dans la salle des « 2 Lachats » située au-dessus de leur local d’exposition.

Elle sera animée par Jean-Philippe Chesney  qui présentera un film inédit « 1914-1918 : la vie au front et à l’arrière ». Nous clôturons ainsi cette année du 100e anniversaire de la fin de ce conflit.

Ce film amateur retrace la vie d’une famille :

4 frères : 1 seul survivant. En 1918, Joseph Chesney revient du front avec 300 lettres. Cent ans plus tard, ses descendants en ont fait un film. C’est l’histoire tragique des fantassins qui est relatée : au cœur de la bataille, au fond d’une tranchée, avec la peur omniprésente. A l’arrière, en montagne, à Sallanches : c’est l’urgence. Les hommes et les chevaux partis, les anciens et les femmes se démènent.

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Quatre frères émigrés aux États-Unis confrontés à la guerre de 1914-1918

Quatre frères Gaillard-Liaudon, natifs du Grand-Bornand et émigrés aux États-Unis, ont été mobilisés en 1914. Ils ont suivi quatre chemins différents, et à la fin de la guerre, un seul a repris sa vie d’avant-guerre : celle d’un émigré français à New York.

Lorsque la guerre éclate le 1er août 1914, tous les hommes âges de 20 à 48 ans sont mobilisables, y compris ceux qui ont émigré au-delà des mers. Au début du XXe siècle, quelques Bornandins (une dizaine) ont rejoint les États-Unis. Les routes migratoires ont changé par rapport au XIXe siècle : ils s’établissent désormais à New York alors en pleine croissance ou en Californie. C’est le cas de quatre frères Gaillard-Liaudon, nés au Grand Bornand entre 1877 et 1886, et émigrés entre 1905 et 1908.
Ce sont les enfants de François Gaillard-Liaudon (1848-1927) et de Marie Perrillat-Bottonet (1852-1898). Une famille particulièrement nombreuse composée de quinze enfants dont onze parvenus à l’âge adulte (5 garçons et 6 filles). Cette famille possède une propriété réduite (l’Envers des Poches) et l’été, exploite un alpage à la Duche. À la mort de leur mère, les cinq plus jeunes enfants ont moins de douze ans.

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Éboulement de la Perrière à La Clusaz

Parvenir à dater l’éboulement rocheux de la Perrière de La Clusaz est assez difficile. Aucun texte officiel ne le relate et l’événement s’est de plus effacé de la mémoire des populations locales.

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Une nouvelle année 2018 particulièrement arrosée

Torrents en crue, routes coupées, 140 pompiers mobilisés : la vallée de Thônes a été fortement touchée le jeudi 4 janvier par le passage de la tempête Eléonore. Un phénomène intense mais pas exceptionnel.

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